Journée banale aujourd'hui.
Je me suis levé vers 8h00, j'ai vu un soleil éclatant traverser ma fenètre, j'ai sauté dans le métro et suis arrivé sur la 2eme avenue. Je me suis pris un café au "the bean" et j'ai lancé un sourire à la serveuse qui m'avait reconnu.
J'me suis installé à mon bureau, j'ai dessiné, je suis allé sur Broadway pour choisir un textile sur lequel sera imprimé mon idée vectorisée. J'ai renseigné une femme qui cherchait la station de métro la plus proche.
J'ai mangé une part de pizza avec un coca sur Bleecker Street. Kim m'a proposé un cinéma pour le lendemain. J'ai aidé Smith a monter des images sur photoshop. Je travaillait sur 3 ordinateurs Apple en même temps. Je me suis pris une pause café/clope au Bean.
Une fois installé, un groupe de touristes français est entré. 3 hommes et 2 femmes d'une trentaine d'année, des fausses ray-ban fashion sur le nez. Ils se prenaient pour ce qu'ils n'étaient pas. Ils ont jeté leur vestes, ont parlé a la belle serveuse comme on parle à un chien et ont demandé dans un vocabulaire indigne où pouvait bien se trouver les "chiottes".
Le plus infame des 5 m'a regardé en me disant
"et toi tu dois pas savoir où elles sont les chiottes hein? toi pas comprendre".
Je lui ai souris. Je l'ai laissé s'enliser lamentablement.
Une fois qu'il en avait rajouté une couche, je lui ai lancé le regard le plus noir que je pouvais décemment sortir et lui ai dit dans une voix incroyablement grave:
"c'est au fond à droite.
Et on dit "toilettes" en français."
Et on dit "toilettes" en français."
Le meilleur moment de la journée.
Son sourire de petit frenchie prétentieux s'est effondré. Ses deux copines ont commencé a rire de lui.
J'lui avais pourri au moins 1heure de son séjour New Yorkais. Et j'en était fier.
J'suis rentré a Woodside.
J'ai mangé du poulet frit et je suis assis en tailleur sur un banc de mon immeuble à écrire cet article, il fait 24 degrés et un discret souffle de vent vient me caresser la nuque.
C'était une journée banale aujourd'hui.
Mais la banalité New Yorkaise n'a rien a voir avec la notre, c'est tout.
J'suis rentré a Woodside.
J'ai mangé du poulet frit et je suis assis en tailleur sur un banc de mon immeuble à écrire cet article, il fait 24 degrés et un discret souffle de vent vient me caresser la nuque.
C'était une journée banale aujourd'hui.
Mais la banalité New Yorkaise n'a rien a voir avec la notre, c'est tout.