mercredi 11 juin 2008

"blinded by the light" by Supertramp.



Je sais, ça fait longtemps.


Et il s'en est passé des choses en 4 jours.

Les 2 party on the roof furent savoureuses. Nos 2 trentenaires d'un soir n'étaient pas là, et ça n'était pas pour me déplaire.

Chris fête son départ pour Rotterdam. Kim nous emmène chez lui en nous payant le taxi, on fonce à travers Brooklyn. Il fait chaud, le soleil commence a s'endormir et nous arrivons dans un jardin paradisiaque. Des dizaines de sièges et de canapés de toutes origines attendent d'ètre écrasés par les fessiers de jeunes New Yorkais.

Pour la peine ils seront d'abord écrasés par des français. Les gens arrivent, se saluent, dégustent des bières, rient et crient. On se fait remarquer par nos biberons. Etant les plus jeunes, l'idée de boire de l'alcool par une tétine m'aparraissait décalée.

Et ça l'était. 17 ans que je n'avais rien gouté d'tel. Du Cabernet sauvignon dans un biberon jaune.

Ah mais quelle jeunesse.

J'épargne des détails, évidemment.
Cetains moments n'appartiennent qu'a nous, et il préférable qu'il en soit ainsi. Pour vous et pour moi.

Sinon il a fait chaud. Pendant 4 jours. Une masse assomante de chaleur, un bloc de marbre qui s'écroule sur votre nuque quand vous sortez d'un lieu climatisé. 36 degrès a l'ombre comme au soleil, le vent est bouillant et vous vous mettez a aimer les moments où vous pénétrez dans une bouche de métro fraiche.

Ce fut de loin un des éléments les plus durs a accepter. Cette chaleur moite et lourde vous empèche de dormir, de réfléchir, vous vous enervez contre tout, contre rien.

Mais des moments agréables vinrent rattraper cette situation. Comme ce repas en tête à tête avec JangWon, nouvelle stagiaire.

On mange une pizza avec un café glacé et on parle de nos vies, nos études et notre futur. C'était une climatisation a elle toute seule.

Les rencontres se suivent mais ne se ressemblent pas, chaque new yorkais apporte son histoire, son experience et me donne une vision de plus en plus différente de ce qui m'entoure.

J'aime me dire qu'en étant arrivé a New York, je commençe une nouvelle vie. De nouveaux amis, de nouveaux amours, de nouvelles emmerdes. Se créer une vie sociale et professionnelle par mes propres moyens.

On est adulte quand on se rend compte que personne ne peut nous aider a prendre des décisions. Quand on se rend compte que nous sommes entièrement responsable de nos choix.


Et ça ne me déplait pas. Je franchi des étapes marquantes au coeur de la belle New York.



Alors oui, je me sens adulte, un peu plus chaque jours.



(Mais je me languis aussi de prendre ma mère dans mes bras).


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